Sans Détour

Sans Détour

La propagande anti Newton

Elle va crescendo. Le dernier acte ce sont des menaces de mort. Jusque là c'était les calomnies. Je suis l'homme d'un tel. Puis même que je suis passé à l'ennemi CDP/RSP. Mais comme je suis stoïque et continue de faire mon travail, depuis 48h c'est carrément des menaces.

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Maintenant on voudrait que le patron de Radio Omega me fasse taire. Ma chronique les insupporte. Vous dites que je mens, que je travestis la vérité. Laissez les auditeurs juger. Si c'est si vrai que je vais dans le décor, il suffit simplement de ne plus m'écouter et de ne plus me lire. Si je fais un post et personne ne lit, vous pouvez être sûrs que je vais abandonner. Je ne suis pas si désoeuvré au point de ne pas trouver à m'occuper. Ceux qui me connaissent savent que je croule sous le boulot.

Un journaliste écrit pour être lu. Il parle pour être écouter. Voilà pour moi les indices qui montrent que je ne suis pas dans le décor comme voudraient l'accréditer mes détracteurs tous, soit dit en passant des ex-admirateurs devenus par l'évolution des choses soit les dirigeants ou les sympathisants du pouvoir en place depuis l'insurrection. Revenons donc aux indices :

Sur mon blog que tous connaissent maintenant, les inscrits ont dépassé le plafond permis pour ce type blog. Chaque jour, j'ai au moins 50 inscrits. Ceux qui sont les plus acerbes contre moi sont toujours les premiers à sauter sur mes posts. C'est curieux pour des gens déçus et qui n'ont pas de mots assez durs pour décrire soit ma traîtrise ou soit ma veulerie.

Sur ma page Facebook, j'ai atteint le quota et les demandes sont aussi nombreuses et chaque jour renouvelées. Quand quelqu'un n'est pas honnête personne ne le suit et ne l'écoute. Après 25 ans de métier, j'ai appris une chose, le journalisme est le seul métier où on ne peut pas tricher.
Les médias me courent après. Chaque jour que Dieu fait, j'ai au moins 10 demandes d'interviews pas seulement dans la presse burkinabè mais dans les médias prestigieux comme RFI, BBC, VOA, la Voix de l'Allemagne et la télévision canadienne et même Radio Vatican. Les médias internationaux ne sont pas complaisants. Ils ne traitent jamais avec des gens qui n'ont pas de crédit.

Maintenant, ceux qui menacent peuvent même s'ils le veulent mettre à exécution leur menace. La mort je l'ai côtoyé depuis près de 30 ans. Elle ne m'a jamais fait peur. Vous pouvez aussi vous en prendre aux peux de biens que j'ai. Tout ce que j'ai, je l'ai acquis honnêtement. Donc leur disparition m'importe. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas attaché aux biens matériels. C'est pourquoi je me marre d'entendre les calomnies. A Dieu ne plaise je vais mourir propre et dans l'honneur pour mes enfants. Beaucoup de calomniateurs sont aujourd'hui dans la boue. Et si certains sont aussi enragés à défendre Zida en fait, c'est leur propre sort qu'ils pleurent. Samedi et dimanche derniers, quand la démission de Zida a été presque actée, avant que les choses changent, beaucoup sont tombés malades. Certains étaient même devenus fatalistes. Mais de la même façon, ils se réjouissent aujourd'hui d'une éventuelle mise en examen des ex-barons du régime de Blaise de la même façon eux aussi ne tarderont pas à passer sur les mêmes fourches codines avec le déshonneur en plus.

J'ai jamais été pour l'impunité. Elle m'insupporte. De la même façon, je hais l'injustice même pour mon pire ennemi. Au Burkina, on s'acharne sur les cadavres. Moi une fois que quelqu'un est tombé, j'en ai fini avec lui. Je me préoccupe de ceux qui agissent. Ce sont eux qui ont besoin d'être surveillés pour qu'ils réussissent et pour les citoyens. C'est le rôle du journaliste et c'est ce rôle que je me suis assigné. Dans ce rôle, il est évident que j'aurais tous les gouvernants qui vont se succéder sur le dos. Les gouvernants et leur partisans.

Il va m'arriver aussi de défendre celui que j'avais combattu hier, quand la force du pouvoir l'aura abandonné et que ses suiveurs, quand il était fort lui auront tourné le dos, comme c'est très fréquent. Je rappelle, juste à titre d'illustration, qu'en 2009 j'étais parmi les rares Burkinabè à oser aller chez Salif Diallo, mon grand frère qui m'honore toujours de son amitié. Aujourd'hui le tout Ouaga s'y bouscule. Intérieurement, je m'amuse de cette condition des hommes. Dans le pouvoir, "adulation", dans la déchéance, "détestation". C'est pourquoi, si Dieu nous prête vie, comme moi je ne varie pas, je me retrouverai plus que la soeur Safietou Lopez, pour ne citer qu'elle, à défendre Zida si ses droits étaient bafoués dans les procédures qui ne manqueront pas contre lui. Il y a une constante en politique jamais démentie. Courte queue se paie par courte queue. Comme c'est sûr que Zida aura des ambitions politiques, eh bien ses adversaires se feront le plaisir de lui appliquer exactement ce qu'on fait actuellement à certains de l'ancienne majorité. En ce moment là, il va compter ses amis. Moi qu'on dit être son ennemi aujourd'hui serait son défenseur si Dieu nous prête vie. Mon combat est celui des valeurs et rien d'autre. C'est pourquoi personne ne peut me faire taire. 

Les calomnies ne me touchent pas parce que, j'ai beaucoup de défauts, mais Dieu m'a donné une qualité, j'ai la maîtrise de mon appétit.
Merci à ceux qui continuent de croire en moi. Ceux qui me prédisent le déshonneur aussi peuvent, s'ils le veulent, prendre le pari. Ils tomberont dans la souillure avant moi. Nous sommes sur les réseaux sociaux, celui qui veut qu'il se signale à visage découvert.

Enfin, hier j'ai fait un post disant que j'allais bloquer mes calomniateurs. Finalement, je n'en ferai rien. C'est open. Que chacun dise ce qu'il veut.
Merci et bonne journée. NAB



09/07/2015
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