Sans Détour

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La transition des pactes !

On ne sait pas quel est l’esprit malin qui a accouché de cette trouvaille, mais étymologiquement « Pacte » ne connote pas bien et renvoi à une sorte d’entente du « diable ». Toujours secrète. D’où ce dicton faire « le pacte avec le Diable ». Quand les accords sont couverts du sceau des valeurs, on parle plutôt de code. Code de bonne conduite, un code d’éthique etc…

La transition semble avoir fait le choix des « pactes », avec Qui et pour quoi, on ne sait pas toujours.

A ce jour, si on compte, le Pacte non tenu du 31 octobre à la place de la nation, public celui-là « quand Zida a annoncé, une Res publica Athénienne à la Platon dans l’Agora de « la place de la nation » et un gouvernement fonctionnant à la décision populaire », c’est à une inflation de pactes qu’on assiste. Comme si la transition c’était la Camorra. Ah les gens !!! Comme dirait mon ami « Gérard », « ça ne sortira pas de ma bouche ». Mais enfin !!!  

Toutes les grandes réflexions se concluent par des pactes. Auguste Denise Barry, le ministre chouchou de la Transition, vient de s’en concocter un, à l’issu de son grand machin, qui a rassemblé « les forces vives » et « les forces de sécurité et défense». Sic ! Comme si les forces de sécurités et défense étaient en situation d’occupation et ne sont pas une émanation des mêmes forces vives. Mais passons !

C’est un pacte en douze articles, qui mélange « bonnes intentions et Ethiques » qui n’ont pas valeur de loi, mais pour lesquels, l’Etat va débourser de l’argent pour envoyer par monts et vallées des émissaires les expliquer aux populations. Détecter l’erreur ! Le Burkina de l’après insurrection n’arrive pas à se défaire des modes de pensée à la Blaise, qui n’aimait pas les lois, mais les arrangements parallèles à la loi. Il avait ainsi pendant près de deux ans, cherché à nouer un pacte « pour un Lengha de deux ans », en multipliant les instances ; médiation de Jean Baptiste, Front républicain, concertations directe etc…Quand tout ça n’a pas marché, il est revenu à la loi, pour son malheur. Les burkinabè fâchés ont mis le feu à sa fabrique de lois, le 30 octobre.

La transition veut aussi faire dans l’ « asymétrie ». Forger un consensus en dehors de la loi ou à côté de la loi. A ce rythme on aura un pacte pour tout, puisque partout la loi visiblement ne suffit pas à la bonne marche des choses. Dernier exemple en date, le CSC. Malgré le code l’information, les cahiers de Charge des radios privées, la loi organique du CSC, ça ne marche pas bien. Il faut donc songer là aussi à un pacte. La liberté de la presse vaut bien un pacte, n’est-ce pas ? Même si elle n’est pas digne d’un meeting de protestation, comme c’est la mode présentement, pour un « Oui » ou pour un « Non ». Sauf à devancer l’Iguane dans l’eau, depuis la censure de « Nathalie », en chœur tout le monde condamne, mais personne ne songe pour l’instant à un meeting de protestation. Si j’avais été Gérard, j’aurai dit « Ah les gens !!! » comme dans la liberté de presse, il n’y a pas de « bailleur de fonds », c’est pour ça ! Mais bon, avec un Pacte, on devrait régler le problème, en se trouvant un parrain. Et si on demandait au Balai de nous introduire chez Zidos ! Mince, ces lapsus ne finiront pas de me faire détester. Pourtant c’est de Soros, l’américain, que je voulais parler !  



12/05/2015
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